Jean Giono est né en mars 1895 à Manosque (Haute-Provence). Issu d'un milieu modeste, il interrompt ses études à l'âge de seize ans et devient commis de banque (et ce jusqu'en 1929). Son métier lui laisse du temps libre pour lire. Giono est mobilisé en 1914 et découvre les horreurs de la guerre.
Au lendemain de la guerre 14-18, Giono revient vers la littérature et écrit «Colline», «Regain» romans publiés en 1929 et «Un de Baumugnes» publié en 1930 - Pagnol a adapté les deux derniers au cinéma . Dès lors, Giono abandonne son emploi et s'adonne complètement à l'écriture. En 1932, il publie «Jean le Bleu» , Marcel Pagnol réalise «La Femme du boulanger» d'après un passage du roman . En 1934, l'écrivain publie «Le Chant du monde» et, un an plus tard, «Que ma joie demeure». Son expérience de la guerre l'a traumatisé et écrit par ailleurs des textes pacifistes «Refus d'obéissance» en 1937 qui lui vaudront d'être emprisonné en 1939 (il avait dénoncé la mobilisation).
En 1947, «Un roi sans divertissement» est publié. Quatre ans plus tard, en 1951, c'est son oeuvre sans doute la plus connue qui est publiée : «Le Hussard sur le toit», un roman qui évoque les péripéties d'un jeune colonel des hussards (le personnage Angelo Pardi) dans une Provence ravagée par le choléra, adapté au cinéma par Jean-Paul Rappeneau.
Jean Giono est mort en octobre 1970 à Manosque.